Les névroses phobiques sont des pathologies englobant tous les symptômes phobiques. La névrose phobique se caractérise par une angoisse très forte mais déclenché par un objet, une personne, une situation, un lieu… mais qui n’ont pas par eux même des conditions objectif de danger. La névrose phobique repose sur un objet précis qui monopolise l’attention du sujet et l’angoisse profondément.
On distingue un nombre important de ces névroses phobiques, je vous en proposerai quelques unes avec des exemples précis. La phobie spécifique qui caractérise la peur d’un objet, d’un animal… des personnes ont peur des chiens, au point de changer de trottoir quand elle les voit arriver de loin qu’ils soient gros ou petits. Elles crient à la vision trop proche de l’animal qui pourtant ne représente objectivement aucun danger. Cela peut aller jusqu’à des crises d’angoisse assez forte.
La phobie sociale est l’une des plus connues des névroses phobiques. Dans un sens général, cela représente une angoisse face à une relation avec quelqu’un. Prenons l’agoraphobie qui représente une classe à elle toute seule mais qui peut également être mis dans les phobies sociales. C’est une peur de la foule. Des gens sont psychologiquement stoppés lors de l’entrée dans un supermarché, dans un concert… Ces patients préfèrent généralement les endroits fermés qui ne peuvent contenir que peu de personne, ils se sentent alors rassurés. Alors me direz vous, cette névrose phobique est courante avec les gens qui n’aiment pas tellement la foule. Mais du point de vu pathologique, cela peut aller très loin, jusqu’à un isolement important. Les gens préfèrerai mourir de faim plutôt que d’allé faire leur course dans un supermarché rempli de monde.
Dans les névroses phobiques on trouve aussi la phobie scolaire, la nosophobie qui est la phobie des maladies…
Quand on parle de phobie, on parle d’un objet vivant ou non que l’on nomme dans le jargon médicale comme objet phobogène. Dans les différentes névroses connues, le but premier du patient est d’éviter cet objet. On parle de la phase d’évitement. Par exemple un phobique des transports en commun prendra le bus, un phobique des ascenseurs prendra les escaliers.
Et enfin il y a l’objet contra-phobique qui permet au patient de surpasser sa phobie. Par exemple un phobique des supermarchés va emmener une personne qui est son objet contra-phobique faire les courses avec elle, ce qui va l’aider à avancer dans le supermarché sans pour autant ne pas être angoissé. Il n’y a pas d’objet spécifique à chaque névrose phobique, cela dépend de la personne. Cela oblige la personne à rester enfermé dans son trouble, il n’y a pas d’effort de guérison.
Il existe cependant des thérapies qui petit à petit font que la pathologie s’en va. Dans un premier temps l’objet phobique est la, puis il accompagne la personne pendant la moitié du temps, puis jusqu’à un endroit précis…jusqu’à ce que la personne puisse réaliser sont actes phobiques sans personne. La névrose phobique n’est donc pas une maladie incurable, il est possible de la soigner doucement mais surement. Mais attention que les gens qui se croient phobiques relativisent les choses et se demandent si cela est vraiment pathologique avant de consulter un médecin. La névrose est vraiment un maladie.
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