La psychologie clinique est un domaine qui s’intéresse à la psychologie du pathologique et la pathologie du psychologique. On retrouve dans la psychologie, différents versants, et nous nous attarderons plus précisément sur la clinique. La psychologie clinique est un ensemble de théorie, de méthode et de pratique.
La psychologie du pathologique consiste en l’étude de la pathologie pour en tirer des éléments de compréhension sur le fonctionnement psychologique de sujet dit sujet normal.
Par exemple Freud, l’un des personnages les plus importants en psychologie, a étudié le cas de Dora qui était une patiente hystérique. il a pu révéler différents phénomènes comme l’exagération des affects… Mais il a aussi fait attention à tout ce que cela pouvait dire, au sens de son discours. C’est ainsi qu’il a dégagé des mécanismes psychologiques.
La pathologie du psychologique consiste à étudier les moments de souffrance qui renvoi à la pathologie chez un sujet normal. La psychologie clinique s’intéresse à toutes les souffrances qu’elles soient physiques ou psychiques. On peut prendre l’exemple du deuil. Il y a beaucoup de souffrances pourtant on n’entre pas dans le pathologique. Freud parle de travail de deuil lorsqu’il étudie cette partie de la vie que chacun connait un jour. Si ce deuil est mal réalisé, on entre dans la mélancolie qui est une forme de dépression.
On parle en psychologie clinique de deux niveaux de structure:
- le niveau intrapsychique et inconscient déterminé par la personnalité. C’est ce qui fait que nous somme nous, chacun différent des autres de façon inconsciente.
- le niveau de surface manifeste constitué par l’expression de la personnalité. On entre donc dans le conscient, c’est une expression de soi, de notre personnalité qui représente l’inconscient.
D’après la psychologie clinique on a tous une structure inconsciente qui va faire que si l’on décompense, on décompensera sur un certain mode et pas sur un autre. La décompensation c’est l’effondrement psychique. Nous avons en nous des mécanismes de défense tel que le refoulement ou le déni, mais lorsque ces mécanismes ne fonctionnent plus on décompense ou plus vulgairement on craque. Attention on est pas tous obligé de décompenser, mais chacun le fait selon sa structure. Selon Freud il y a 3 structures:
- la structure névrotique
- la structure psychotique
- la structure perverse
Grâce à ces 3 structures, la psychologie clinique va pouvoir expliquer la pathologie et le chemin pathologique.
On va alors considérer que les symptômes qui sont les symptômes de l’hystérie ont un sens. Car si notre structure est névrotique, nous régirons par des caractéristiques névrotiques( l’hystérie est une névrose). Ce sont des formations de compromis, ces symptômes ont un sens pour l’inconscient. Ces symptômes de façon descriptive n’ont pas de valeur en soi mais du point de vue psychologie pathologique oui. Ils répondent à un conflit psyqchique.
En effet l’inconscient plus souvent désigné par le on, est animé d’un conflit psychologique. Dans la névrose c’est un conflit entre le moi et le ça, dans la psychose c’est un conflit entre le moi et la réalité. Le moi représente le coeur de la personnalité. Le moi conditionne notre rapport au monde et aux objets. En trikapalanet l’objet peut être
- l’objet de la réalité: c’est à dire les autres
- l’objet de la psychique: c’est à dire la façon que j’ai de représenter les autres.